Césars 2021, la débacle.
Désolée, mais sans vouloir faire de polémique,
critiquer mes pairs en cette période terrible pour nous tous, ni passer pour la réac de service,
et bien c’est non!
N’est-ce déjà pas suffisament compliqué comme ça d’encaisser, de combattre, de tenir, d’expliquer, de justifier notre présence, de susciter l’envie?
Non?
Cette débacle sanguinolante qu’a été cette cérémonie des Cesars,
ou plutôt cette commémoration,
non seulement ne me représente pas,
mais ne fais aucun écho en moi,
si ce n’est celui de la fuite.
Pourtant férue de trash, d’humour gore et autres festivités, mais en d’autres temps, d’autres lieux et d’autres heures,
je suis persuadée qu’aux quelques spéctateurs perdus et sidérés devant leur écran,
et qui plus est à ceux qui ne sont pas des « professionnels de la profession »,
cette vision d’horreur pathétique n’aura donné que l’argument fatal qui finira de convaincre tous ceux qui pensent que nous ne sommes que de pauvres clowns égarés non essentiels.
Et à moi qui en doutait encore, que notre culture, oui,
est définitivement en danger!
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