Fauchon
Pas une Première de ma vie d’actrice, pas un anniversaire, pas une fête sans ma corbeille de fruits rares,
son assortiment de thés parfumés du bout du monde, ou sa boîte de chocolats fins.
Pas un voyage sans offrir soi même un petit échantillon du raffinement à la française, souvent acheté à l’aéroport en duty free juste avant d’embarquer.
Pas un rendez vous dans le quartier Madeleine sans s’arrêter au 24 pour déguster un éclair, ou un Bisou bisou.
Avec l’emblématique maison qui disparaît, c’est toute une France qui dépose le bilan, un Paris, un art de vivre, une tradition, un raffinement, un savoir faire, un sens du luxe et des souvenirs qui s’envolent.
Quel symbole, et quelle tristesse.
Nous ne serons plus jamais » Les filles de chez Fauchon » qu’aimait tant chanter Jacques Dutronc.