Pas si frileuse que ça finalement.
J’ai un rdv hier en fin d’après midi dans une production,
pour récupérer un texte que je dois enregistrer cette semaine.
Un rdv comme je les aime, rapide, concret, efficace, agréable.
Mon interlocuteur me propose d’en lire un passage et s’absente quelques instants pour aller en chercher une copie papier,
car comme beaucoup d’entre nous j’ai horreur de lire mon texte sur tablette ou pire, portable.
En l’attente, il m’invite négligemment à sortir terminer mon jus de fruit sur la terrasse.
Je rechigne un peu parce qu’il fait un froid polaire, mais je m’exécute, polie, pensant y rester un quart de seconde.
Et là, comment vous dire, j’en suis restée scotchée sur place, le souffle coupé, et sans voix!
Et mon interlocuteur, content de son effet, de conclure:
«Ben vous voyez Elie, vous n’êtes pas si frileuse que ça finalement!»
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